IMMIGRATION
Le téléspectateur qui a suivi la soirée électorale ce 13 décembre 2015 n'a pas dû en croire ses oreilles. Impensable! Il y avait de quoi être étonné, sidéré, abasourdi, ahuri, déconcerté, stupéfié, mais aussi décontenancé, désorienté, suffoqué, confondu, indigné.
Surtout indigné !
Impossible d'écouter tous les commentateurs, les experts, les politiciens de tous bords, vainqueurs ou vaincus, de droite ou de gauche, verts ou rouges et regarder toutes les chaines en même temps. Et cela pendant des heures, mais toutes les personnes questionnées ont répondu la même chose: Non, ils ne l'ont pas entendu !
Personne ne l'a entendu parce-que sans doute que personne ne l'a prononcé. Mais quoi ? Eh bien le mot sur lequel reposait toute cette journée.
On a émis tout un tas d'hypothèses: la crise, l'insécurité, le chômage, l'incompétence etc. etc. On a parlé de la montée du FN, des valeurs républicaines, du barrage fait au racisme et à la xénophobie. On a senti la peur dans les rangs de la "droite républicaine". On a pu percevoir la panique dans les rangs des "socialistes". On a pu voir -ou plutôt on a cherché à voir- où étaient passé les représentants de partis qui ont pratiquement disparus des urnes, mais le mot, ce fameux mot qui pourtant devaient être présent dans tous les esprits, rien! Nada!
On a bien entendu dire qu'à partir de ces élections, rien ne serait plus comme avant. Certains pronostiquaient même que des partis pourraient disparaître à l'avenir, mais du mot capital, du mot qui a provoqué tout ce chambardement et la raison de tout cela, rien! Personne n'en a fait mention, ni même la plus minime approche.
Cela démontre à quel point le terrorisme intellectuel fait des ravages en France. La loi du politiquement correct, de la bien-pensance imposée aux français a muselé les bouches. Toutes les bouches.
La peur de se retrouver devant un tribunal ou de faire lyncher politiquement par toutes les classes politiques explique cela. Car si les gauches exercent une dictature de la pensée des plus féroces pour durer, la droite, de peur d'être comparée à l'extrême droite, suit et en rajoute même.
Pourquoi pensez-vous que 6,6 millions de personnes ont voté Front National ? Pour les beaux yeux de Marine le Pen ? Pour son programme que personne ne connaît vraiment, ? Que pratiquement personne ne sait s'il existe ? Non, pas du tout ! La majorité d'entre elles n'ont pas voté pour le FN, elles ont voté contre.
Voté contre :
Contre ceux qui autorisent les trop nombreuses constructions de mosquées.
Contre ceux qui cèdent trop facilement aux revendications des migrants.
Contre ceux qui ferment les yeux sur tous les actes de vandalisme et fustigent le moindre petit excès de vitesse.
Contre ceux qui autorisent ou favorisent les communautarismes.
Contre ceux qui s'occupent de mettre en place des réformes sociétales que seuls quelques groupuscules ont demandé.
Contre tous ces politiciens de carrière qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les poches.
Contre ceux qui vendent des armes qui serviront à tuer nos soldats.
Contre ceux qui couvrent d'allocations ces migrants.
Contre ceux qui prélèvent ceux qui se crèvent ou se sont crevés au travail.
Contre ceux qui gèlent les retraites des vrais travailleurs.
Contre ceux qui veulent acheter des bulletins de votes des étrangers en échange de droits démagogiques payés avec les impôts des français.
Contre tous ceux qui approuvent l'immigration massive.
Car tout était résumé dans ce mot absolu. Ce mot que personne ne prononça ce soir là: IMMIGRATION.
On voit là une preuve de plus du complexe médiatico-politique à filtrer les mauvaises nouvelles idéologiques qui peuvent, d'une manière ou d'une autre, compromettre la légende du vivre-ensemble diversitaire. C'est ainsi que les agressions sexuelles ont été minimisées et celles des pays nordiques carrément passées sous silence.
Il y en a qui ont la mémoire sélective. D'autres ont l'indignation sélective. Où sont donc ces "féministes" d'ultra gauche qui hurlent si souvent ?