Voilà des extraits d'un article paru dans le Figaro
Simone Veil réservait l'IVG aux cas de détresse. Elle dépénalisait, mais conférait à cet acte une gravité majeure. Néanmoins, l'histoire ne s'arrête pas là et elle évolue. Simone Veil n'imaginait pas du tout que l'IVG pût devenir un acte automatique. Elle avait mesuré la détresse des femmes qui subissaient dans leur chair une loi dont elles ne voyaient plus la légitimité. ...........Un gouvernant n'a pas le droit de faire vivre un peuple en dehors de sa culture. Si une population dans sa grande majorité juge que la liberté individuelle (en l'occurrence celle des femmes) a davantage de valeur que la vie d'un enfant à naître, il est illégitime de lui imposer de vivre selon une loi qui impose le contraire.
fin des extraits
Simone Veil sera inhumée au Panthéon, place réservée aux personnages d'exception. La France unanime lui rend un hommage comme une femme hors du commun. Unanime ? Unanimité suppose uniformité, totalité. Eh bien non !
Si vraiment, elle ne pensait pas que la loi qu'elle a obtenue allait avoir de telles conséquences –ce que je crois possible, mais improbable- elle a dû être tenaillée par le remords le reste de ses jours. Mais improbable car du haut de sa place de ministre elle avait une vue sur le monde dans son ensemble et sur ce qui s'y passait. Donc prévoir facilement ce que sa loi deviendrait dans le futur. Ce qui avait été présenté pour soulager la détresse des femmes s'est transformé en 225 000 avortements multipliés par 42 ans (décembre 1974) égal 9 450 000 vies auront été supprimées. Le régime qui l'avait déportée n'a pas beaucoup fait mieux.
Plus grave encore ! Ces 10 millions de petites créatures non nées ont été remplacées par 10 millions d'étrangers d'autres cultures qui, tôt ou tard, mettront la France en danger