Le pape a ramené avec lui douze réfugiés syriens victimes de Daech. Trois familles de réfugiés syriens musulmans, comptant six mineurs âgés de deux à dix-sept ans. Comme d' habitude, le pape François a répondu aux questions des journalistes.
En voici quelques extraits:
Ce que j’ai vu aujourd’hui au camp de réfugiés était à pleurer.
Pourquoi des musulmans?
Je n’ai pas fait de choix entre chrétiens et musulmans. Ces trois familles avaient les papiers en règle. Tous les douze sont enfants de Dieu.
Que signifie ce geste ?
C’est une goutte dans la mer, mais après cette goutte, la mer ne sera plus la même. C’est un petit geste, de ces petits gestes que nous devons tous faire. Tendre la main à qui en a besoin.
Quelle doit-être la politique européenne ?
Certains des terroristes sont fils et petits-fils de personnes nées en Europe. Il n’y a pas eu de politique d’intégration. Aujourd’hui l’Europe doit retrouver cette capacité, qu’elle a toujours eue, à intégrer. Cela a enrichi sa culture. Nous avons besoin d’une éducation à l’intégration. Je comprends que les peuples aient une certaine peur. Nous devons être très responsables dans l’accueil. Comment s’intègrent ces gens ? Construire des murs n’est pas une solution. Nous devons faire des ponts, mais ceux-ci se font de façon intelligente, avec le dialogue. Fermer les frontières ne résout rien. A la longue cela fait mal au peuple qui le fait. L’Europe doit faire très vite des politiques d’intégration, de croissance, du travail, de réforme de l’économie. Toutes ces choses sont des ponts qui permettront de ne pas faire de murs.
Curieux!: Il faudrait que ! Ya ka !
On entend ça tous les jours et un peu partout. Même devant les comptoirs au bistrot ! Mais venant d'un pape, c'est autre chose !
Dans le temps, jadis, autrefois, j'ai connu un monseigneur un grand peu démago amateur de micros que j'avais fini par appeler monseigneur caméras. Vraiment pas marrant s'il en arrive un autre !